[ Legere gaffe ]

Admin Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 24/03/2007

Daniel marchait tranquillement dans un des grands boulevards de la rue, sous le beau ciel bleu, a la recherche d'un sac a main d'une vielle dame a piquer, pour enfin s'offrir un repas convenable. Il n'avait pas manger depuis hier soir, et encore, le repas d'hier soir etait composé que de quelques vielles frites et d'un demi sandwich trempé par les eaux.
Bref, les mains dans les poches et les yeux occuper a fouiller la foule du regard, Daniel fut projeter d'un mouvement soudain contre une des vitrine d'un magasin chic de la ville, tombant a la renverse parmi les mannequins en plastique.

Au début, il ne compris pas l'importance de la chose, apres tout, c'était le premier séisme de la ville. Ils accorda un vif regard aux jeunes gens. Tout le monde semblait sain et sauf malgré la pagaille dont s'emparait la ville.
Daniel se releva tant bien que mal, la hanche ensanglanté par un morceaux de verre de la vitrine. Mais il avait vécu pire auparavant. Il continua donc sa route. C'est la que, d'un mouvement brusque, il arracha le sac d'un jeuner fille, et se mis a courir en zizagant dans le boulevard.
Daniel continua de courir dans la direction où allait les gens, pour se fondre dans la masse. C'est la qu'il se retrouva au milieu de la crèche muni de lits de camps avec des aides soignants.

le sac a main de la jeune fille au bras, Daniel s'assis sur un lit. La, il retira le porte feuille, cacha le sac sous le matelas et laissa les billets sur le lit.
IL se leva pour aller chercher une soupe bien chaude, laissant tout son bazar sur son maigre mètre carré.

C'est quand il revint qu'il la vit, son porte feuille a la main, le fusillant du regard. C'était la jeune fille de tout a l'heure.

...

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 13/05/2007

[je peux?^.^]

Admin Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 24/03/2007

[ avec plaisir ^^ ]

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 13/05/2007

[merci

]

En effet, Elenna se tenait là, rigide et froide, une étincelle de haine allumant son regard. Elle tenait fermement son porte-feuille dans sa main droite, comme s'il s'agissait d'un canal qui libérerait sa colère. Les sourcils froncés elle examina le vagabond de la tête aux pieds. Un silence lourd régnait dans la salle, un silence qu'elle comptait bien briser...
Elle posa son regard sur le lit, à la recherche de son sac-à-main. Ne le voyant pas, elle se retourna brusquement vers le voleur.

-Où est mon sac-à-main?!-, demanda-t-elle, sa voix dénonçait son mépris à l'égard de l'homme qui lui faisait face. Ce sac à main était bien plus pour elle qu'un simple assemblage de cuir, il avait une valeur bien à lui. Une valeur qu'elle reconnaissait lorsqu'elle marchait dans le rue, le portant fièrement à son bras. Une valeur qui semblait s'élever jusqu'à l'or en ces lieux pauvrement aménagés.

Elenna n'était pas du genre à ignorer la pauvreté. Elle donnait même à l'occasion des sommes d'argent à des organismes qui luttaient contre ce fléau, tout particulièrement à ceux qui se préoccupaient des enfants. Toutefois, elle n'avait aucune idée de ce que c'était de vivre pauvrement. De vivre? Non, de survivre dans ce mondre cruel et injuste. Même si cet homme l'avait probablement volé parce que lui était dans cette situation, elle n'éprouvait aucun respect pour les criminels, tout genres confondus, mais surtout ceux qui s'en prenaient à elle... Or, même si celui-ci semblait sans le sous, elle ne pouvait que le détester pour avoir volé son sac-à-main, la faisant ainsi paniquer. Car il y avait bien plus que de l'argent comptant dans celui-ci: cartes d'identité, carte de débis, etc...

La jeune femme fixait le brigand, attendant une réponse. En fait, elle attendait plusieurs réponses. Pourquoi avait-il choisis son sac, pourquoi ne se trouvait-il pas un travail comme tout le monde? Il est vrai, en réponse à ce premier questionnement, qu' elle inspirait la richesse: robe blanche élégante achetée à Milan, parfum Chanel #5 et du maquillage qui lui allait à merveille. Aveuglé par son incompréhension et sa rage, Elenna ne voyait plus tous ces détails qui faisait d'elle une proie savoureuse pour n'importe quels voleurs. Pour le moment, elle ne se souciait que de son sac, précieux Louis Vuiton que son ex-petit ami lui avait offert...Elle garda donc son regard posé sur l'inconnu, son porte-feuille toujours à la main, déterminée à ce qu'il lui redonne son sac...

Admin Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 24/03/2007

Daniel mit quelque temps a comprendre que la jeune femme devant lui etait celle qu'il avait volé. Il ouvrit la bouche, d'étonnement d'abords, car cette jeune fille était belle, mais belle. Elle portait cette robe blanche qui lui allait a ravir. Elle devait couter une fortune. SEs yeux ne purent s'empêcher de tomber dans son décolleté. Mais apparemment, celle-ci se préoccupait plus de son porte-feuille qu'autre chose. Daniel se mordit la lèvre inférieur puis porta son bol de soupe chaude a la bouche. Il bu une longue gorgée de liquide puis l'avala lentement.

Tout le monde etait a présent retourné vers eux, ils gobaient toute l'attention. Silence dans la salle. Cette jeune fille l'avait précédemment brisé. Il leva les yeux au ciel puis posa sa tasse sur un carton auprès de lui, faisant ainsi une marque plus foncé a l'endroit. IL avala sa salive et passa sa main sur sa bouche, pour toussoté un peu avant de commencer son pauvre discoure.
Tous les yeux étaient rivés sur eux.

Quel sac a main? Je ne voit pas de quoi vous parlez et rendez moi mon porte-feuille vous voulez bien?

Daniel ne savait pas a quoi allait mener ce mensonge et jusqu'ou il irait pour se proteger. Heureusement qu'il avait pris la peine de retirer du porte feuille les cartes d'identités et tout le bazzard prouvant que ce rectangle cuivrée n'était pas a lui.
Pourtant, il sentit quand même ses joues rosir sous la pression du regard de la jeune fille. Le regard qui tue s'abattait sur lui, et pendant peut-etre pas mal de temps, car un tremblement de terre ne dédommages pas en seulement quelques jours.

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 13/05/2007

Elenna sentait les regards posés sur eux, mais elle ne s'en souciait pas plus que des dalles sales qui couvraient le plancher. La seule personne qui se méritait son attention en ce moment était l'homme qui l'avait volé. La jeune femme le regarda boire sa soupe en faisant, mentalement, l'inventaire de ce que contenaient sa sacoche et son porte-feuille avant qu'ils ne lui soient enlevés. Certains spectateurs de cette scène commencèrent à se lasser et retournèrent à leurs occupations. Or, le voleur prit la parole et tous les yeux se posèrent de nouveau sur eux.

Puis le mensonge s'éleva du fond de la gorge de l'homme et prit Elenna par surprise. Les yeux écarquillés, elle ne savait que dire. Elle ouvra lentement la bouche et ses lèvres pulpeuses libérèrent un cri d'indignation. Jamais elle n'avait pensé qu'il aurait pu utiliser une telle technique et créer ainsi un brusque revirement de situation. La jeune femme était encore sous l'effet de la surprise lorsqu'elle se souvint des quelques preuves que pouvait contenir l'objet précieux qu'elle tenait à sa main. Impatiement, décidée à prouver à tous ces regards curieux qu'elle était innocente, elle ouvrit rapidement le porte-feuille et vida son contenu sur le lit qui était à coté d'elle. Les billets tombèrent en un seul et unique paquet, puis s'éparpièrent sur le lit. Les sourcils froncés avec l'attitude de la femme désespérée, Elenna fouillait le porte-feuille jusqu'à le défoncer. Rien. Les quelques cartes qui auraient pu sauver sa dignité avaient disparues. Prise de panique, elle s'agenouilla au-dessus du lit, ne se souciant même plus de l'homme qui se tenait toujours là, cherchant frénétiquement dans tous les recoins de l'assemblage de cuir. Toujours rien. Elle leva son regard vers le brigand, sentant, tout d'un coup, celui de toutes les personnes présentes peser sur elle. Des murmures commençaient à s'élever du fond de la salle. L'orgueuil d'Elenna en prit un coup.

-Espèce de salaud!-, finit-elle par crier, craquant sous la pression des quelques personnes qui osaient prendre le parti de l'homme.

Folle de rage, elle prit l'argent étendu sur le lit par poignées et le fourra dans le porte-feuille qui était toujours dans sa main. Ses gestes était saccadés et incertains, trahissant son regard assuré. Une fois tout son argent remis en place, elle se leva d'un bond et plongea son regard dans celui de l'individu qui était devenu un enemi à ses yeux, ajouté à sa liste noire...

Admin Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 24/03/2007

Daniel sentit qu'il triomphait. Jamais il n'eut cru que cette jeune personne aurait pu être si naïve, de même pour les gens qui les entouraient. Magnifique. Fier de lui, Daniel affichait un large sourire moqueur, qui trahirait sa coupablité. Il aurait voulu lui rire au nez, mais pensait que cela aurait fait mauvaise figure. Il se mit donc dans la peau d'un honnête homme qui se faisait éparpillé ses jolies petits billets verts sur la couverture brune qui couvrait son lit de camp.
Il croisa les bras puis adressa la parole a cette jeune fille, totallement sous l'emprise de la honte.

Queceque vous cherchez, c'est a moi tous sa...

Puis il s'avanca vers elle et la recula du lit, pour ne pas qu'elle trouve son sac a main caché, et qu'ell echerche de plus belle. Il du se mordre la kevres inferieur pour s'empchere d'eclater de rire.

Arretez, ce sont mes affaires.

[ g pas finis ]

Admin Nombre de messages : 446 Date d'inscription : 24/03/2007

[ bon laisse tomber, sa va j'ai finis, desoler de t'avoir fait attendre XD ]